mercredi 27 janvier 2010

"Société, tu m'auras pas"


Il zone.Cafés, cigarettes...Le brelic à la main, mon pote, toujours.Dodo quatre heures par nuit, depuis six mois, ne pas oublier la saillie quotidienne sur youporn, ici on drague pas ma couille, ici on chope pas, ici on apprend la frustration à la dure.

J'me plains pas, j'suis pas malheureux.J'suis le clébard attaché au poteau le temps que la maitresse aille chercher le pain, la bouffe pour la semaine, qu'elle se tape le fleuriste, aussi, aussi...J'suis assis sur l'trottoir j'regarde les meufs passer, je mate leurs seins et leurs miches, ça me fait plus rien.Le bitume va bouffer mon cul, j'suis content, belle journée, vraiment.Et quand ma proprio détache la laisse, j'me tire à toute vitesse, il a fait fort le fleuriste, elle a même plus la force de suivre ma piste.Connasse.Jt'emmerde, t'entends?J'la retrouve et j'la découpe à coup de dents.J'te crêve salope, j'me barre avant qu'la SPA me chope.

J'voulais plus de caresses que de baffes, j'me venge rien qu'un peu, sale pétasse, j't'atomise la gueule, allez, juste un peu.J'suis pas méchant bordel, 'fallait me faire bouffer un peu plus, fallait m'donner de l'amour, pas me cramer les ailes.

J'suis un gros con de berger allemand,
j'en ai marre de mater des miches,
les chiens de riches c'est trop bandant,
ce soir j'me tape un caniche.

Je suis un sale clébard, un vieux bâtard,
Je suis une sale racaille, un vieux chacal

Et en un coup d'dent j'te tire des larmes grosses comme ça, vieille carne.

2 commentaires:

  1. Tu caresses la beauté pure et la profondeur subtile d'un génie.
    Te lire est un plaisir, et venant de moi, c'est un compliment qui vaut son pesant d'or.

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  2. ... Et je suis globalement assez d'accord avec Quentin. Vraiment.

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